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TOURISME : LA SARTHE GOURMANDE

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Le Jasnières, « 3 fois par siècle, le meilleur vin blanc du monde »

Une balade au cœur des petits vignobles

Grâce à l’influence du climat ligérien au sud du département,dans la vallée du Loir,laSarthe possède un vignoble encore peu connu du grand public. Et pourtant, elle produit un vin fameux et très prisé : le Jasnières. Henri IV chevauchant entre La Flèche etVendôme a apprécié le Jasnières jusqu’à en faire servir au Château royal de Saint-Germain-en-Laye. Curnonsky au 16ème siècle affirmait que : « Trois fois par siècle, le Jasnières est le meilleur vin blanc du monde ». L’appellation « Jasnières » se trouve imbriquée dans celle des Coteaux-du-Loir, entre Château-du-Loir, La Chartre-sur- le-Loir et Montoir-sur-le-Loir.

Riche en bouquets, frais et floral, il peut évoquer écorce, miel, acacia ou aubépine… Particularité remarquable : il peut vieillir durant des décennies en se bonifiant toujours. Certaines grandes années, la pourriture noble le transforme en vin moelleux d’exception.A servir frais en accompagnement des rillettes, poissons et du chèvre sec de la région… Les rouges Coteaux-du-Loir sont, quant à eux, à base de Pineau d’Aunis, de Cabernet, de Côt et de Gamay.

Le label Vignobles et Découvertes

Une reconnaissance nationale pour les vins de la Vallée du Loir. Le 30 avril 2010, la Vallée du Loir en Sarthe obtenait le label « Vignobles et découvertes » par Atout France. Ce qui place le territoire au même rang que des destinations viticoles prestigieuses comme la Bourgogne ou le Cognac. Ce label consacre la qualité de cette destination oenotouristique qui associe découverte des vignobles, caves et hébergements insolites et de qualité.

Le vignoble de la famille Lelais, un patrimoine d’exception

Viticulteurs depuis 5 générations, la famille Lelais exploite le domaine des Gauletteries, à Ruillé-sur-Loir.
Ce domaine, d’une superficie de 16.8 ha se répartit entre 14.5 ha de Jasnières et 2.3 ha de Coteaux-du-Loir. Près de 100 000 bouteilles sont vendus chaque année. 50% de la production est vendu sur place, le reste étant commercialisé aux Pays-Bas,Angleterre et Allemagne.
Le petit plus du domaine, sa vaste cave troglodyte où sont entreposées les bouteilles. Ces galeries, creusées dans la roche, sont très appréciées des visiteurs tout comme les écritures qui recouvrent les parois, traces des anciens propriétaires, visiteurs mais aussi des résistants, qui occupèrent l’endroit pendant la seconde guerre mondiale.

www.domainelelais.com 02 43 79 09 59

La forêt de Bercé : une cuvée d’exception

L’ONF, le domaine de la Raderie, Carnuta (Maison de l’Homme et de la Forêt à Jupilles) et la Tonnellerie Vicard à Cognac se sont réunis pour confectionner une Cuvée d’exception autour de la Forêt de Bercé et un vin 100 % terroir, « made in » Sarthe. Ce projet est venu associer le bois utilisé pour les barriques, (les chênes de la Forêt de Bercé) et un chenin blanc, moelleux de 2010 (Coteaux-du-Loir) produit par Christophe Croisard, vigneron à Chahaignes. Contacts :

www.laraderie.fr – 02 43 79 14 90

 

2. La Confrérie des Chevaliers des Rillettes sarthoises

Impossible de ne pas évoquer les rillettes lorsqu’on s’intéresse à la Sarthe.
Née au 15e siècle en Touraine, cette « brune confiture de cochon » dont parlait Rabelais, prend son essor en Sarthe au 19ème siècle. Depuis, la renommée des rillettes a largement dépassé les frontières du département.

Chaque année, lors du premier week-end de février, le concours national des meilleures rillettes est organisé à Mamers par la Confrérie des Chevaliers des Rillettes sarthoises. Créée en janvier 1968, cette confrérie fait revivre les traditions locales et participe à la renommée des rillettes et du département de la Sarthe.

Lors de leurs rassemblements, les membres de la confrérie revêtent une robe de velours vert foncé avec un liseré rouge brodé d’hermine. Le vert et le rouge se retrouvent sur leur chapeau. Leur bannière rappelle les couleurs des robes et représente le bol de rillettes.
Contacts : 02 43 97 60 63

Le B.A-ba de la rillette :

Les rillettes sont une préparation de viande de porc ou de volaille (oie, poulet), cuite longuement à feu doux dans la graisse. Ensuite, les filaments de viande se détachent facilement et forment des « rillettes ». En refroidissant, la graisse remonte.

Où visiter une fabrique de Rillettes ?

Des visites sont possibles sur les sites des entreprises Bahier et Prunier à Connerré et à la ferme Chauvet à Chantenay-Villedieu.
Des cours de cuisine et de fabrication de rillettes au foie gras de canard sont proposés par M. et Mme Meulemans à Saint-Jean des Echelles.

Contacts :
Société Bahier
72160 Sceaux-sur-Huisne / Tel : 02 43 60 31 00

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3. Toute la Sarthe en une marmite

La recette de la « Marmite Sarthoise » a été élaborée en 1978 afin de valoriser les produits locaux. Cette marmite est réalisée à partir de viande de poulet, de lapin et de légumes (choux, carottes, asperges), revenus ensemble dans une sauce à base de Jasnières et de crème fraiche.

Contact : www.19bonnestablessarthoises.com

4. Quand un grand chef parisien s’approvisionne en Sarthe

À 20 km du Mans, à Fillé, s’épanouit un potager remarquable, celui d’Alain Passart, chef de l’un des meilleurs restaurants parisien, l’Arpège.
Depuis 1996, ce dernier se concentre sur la cuisine végétale. Et pour se faire, il s’approvisionne dans trois potagers en province. Créé en 2002 sur une surface de 2 ha, dans le domaine du château du Gros Chesnay, celui de Fillé est géré par Sylvain Picard, maraîcher bio, avec 5 autres jardiniers.

Ici, on est adepte d’une agriculture raisonnée, sans pesticides ni engrais de synthèse. Les variétés utilisées sont sélectionnées parmi les espèces rares, anciennes ou oubliées.
Les fruits et légumes cultivés sont sélectionnés en fonction de leur adaptabilité aux sols du jardin. « Je veux créer des grands crus de légumes comme il existe des grands crus de vins » explique M. Passard. Les légumes ne sont pas commercialisés mais exclusivement destinés au restaurant L’Arpège (livraison quotidienne vers Paris sans réfrigération de façon à préserver la saveur des produits).

Contact : www.alain-passard.com

 

5. Le marché des Quinconces, l’un des plus beaux de France !

Trois fois par semaine (mercredi, vendredi et dimanche), la place du Jet d’eau, au pied de la cathédrale Saint-Julien au Mans, s’anime et se colore. C’est jour de marché.

Des producteurs venus de tout le département proposent leurs produits du terroir. Sur les étals, une richesse incroyable de fromages, pommes reinette, miel, asperges, fruits, viandes, légumes, poissons sont proposés aux clients. Le dimanche matin, le marché est le rendez-vous des Manceaux. On fait la queue devant les étals et une fois le panier rempli, on observe toute cette animation depuis les terrasses des cafés installés sur la place.

L’année 2014 a marqué le lancement dans la Vallée de la Sarthe de la campagne « Consommer local, c’est idéal ». Cette action a pour but de valoriser les produits locaux au sein des commerces et des restaurants du territoire. Dans les commerces, les produits locaux sont étiquetés « Consommer local » et dans les restaurants, les chefs proposent une assiette de Pays.

C’est le cas de l’Auberge des Acacias à Dureil. Blottie dans les bocages de la Vallée de la Sarthe, entre forêt et rivière, cet établissement classé au Gault et Millau, revendique une cuisine gastronomique et de terroir.
Les propriétaires, Gérard et Yvonne Chevalier, ont fait du consommer local leur marque de fabrique. « Cela fait longtemps que nous nous efforçons de mettre en avant les produits locaux. On connaît les producteurs, on ne se pose plus de questions sur la traçabilité des produits et leur qualité ». En hiver, installés près de la cheminée, les clients profitent des produits de saisons concoctés par le chef. Un chef qui est aussi un adepte des plantes.

En plus d’être adepte des circuits courts, le chef de l’Auberge des Acacias se passionne pour les herbes aromatiques. Dans son jardin, il cultive pas moins de 160 variétés : cerfeuil, oseille, sarriette et autre sureau…qu’il décline en cuisine, de l’entrée au dessert.

6. Une cuisine durable avec l’assiette 100 % Pays

7. La plus grande collection d’herbes aromatiques de la région

 

8. Quand le Safran, le quinoa et le shiitake poussent en Sarthe

Elle est ravie Naoko. Cette chef japonaise, installée à Chahaigne et adepte de la cuisine franco-japonaise, n’a pas besoin de monter à Paris pour acheter ses produits. A côté de chez elle, s’est installé un producteur de Shiitake, les fameux champignons japonais. Et depuis peu, le département compte également des producteurs de Quinoa, de Safran et de Tofu.

Quinoa en Sarthe :
Patrick Broissin et Samuel Refour,
EARL des Epis, La Pépinière
72500 Saint-Pierre de Chevillé
Tel : 02 43 46 51 20
Le Safran en Sarthe : Le Safran de Vaulogé
Vaulogé, 72110 Saint-Célerin
Tel : 06 85 53 57 44
Le Shiitake en Sarthe :
(Voir auprès de la chef de l’auberge Chez Miton : 02 43 44 62 62)

« La poularde, chez nous c’est une vieille histoire ! Derrière nous, il y a au moins six générations d’éleveurs ! ». L’histoire familiale de Pascal Cosnet, éleveur de volailles à Coulans-sur-Gée, se mêle à celle de sa région : le savoir-faire des Sarthois régalait déjà les belles tables du temps des rois. Aujourd’hui, 5 à 6000 poulardes et pintades en élevage permanent (soit 25 000 par an) s’ébattent sur les terres de l’exploitation. Et pas n’importe quelle poularde ! Une poularde que l’on retrouve sur la carte de deux grands chefs : Alain Passart (L’Arpège à Paris) et Olivier Boussard (Le Beaulieu au Mans).
Les poulardes sont nourries avec le maïs et le blé cultivés sur l’exploitation en agriculture intégrée, auxquels est mélangé un cocktail élaboré par Pascal et un ami biologiste : ronce, ortie, pissenlit, prêle… 25 plantes sauvages, cueillies sur des sites certifiés agriculture biologique en respectant la saisonnalité.

 

9. La volaille du Patis sur la carte des grands chefs

10. Loué, l’histoire d’une réussite

Poulardes et chapons du Maine sont célèbres depuis le Moyen Âge. Écrivains et poètes (La Fontaine, Ra- cine, La Comtesse de Ségur), seigneurs et souverains (Henri IV, Louis XIV), gastronomes de renom (Bril- lat-Savarin, Curnonsky), nombreux sont ceux qui ont un jour vanté la qualité des volailles du Maine. Au cœur du bocage, Loué est l’un de ces villages du Maine. Lors du comice agricole de Loué de 1958, et face à l’essor du poulet industriel, quelques hommes décident de « sauver leur poulet fermier ».

Le groupement des Fermiers de Loué est né.

Il va imposer aux éleveurs un cahier des charges rigoureux qui, aujourd’hui encore, reste le socle de l’élevage façon
« Loué ». Les éleveurs de poulets de Loué sont désormais près de 1 000. Le groupe produit 28 millions de volailles par an soit 3 % de la production nationale et 25 millions de boîtes d’œufs, soit 1 % de la production nationale. Savez-vous que le Poulet de Loué a plusieurs couleurs ? Le poulet blanc, noir, jaune et aussi ses cousins, la pintade, le cha- pon pintade, la poularde, la dinde…Toutes ces volailles fermières certifiées label Rouge et Agriculture Biologique pour certaines sont élevées en plein air et sont à déguster sans modération dans les meilleurs restaurants du département. Contacts :
La Table du Coq, bistrot des volailles
9 rue de la libération
72540 Loué
Tel : 02 43 88 31 14

Créé en 1989 par des éleveurs et des artisans, le Porc Fermier Cénomans représente 10 % de la production sarthoise. En Sarthe, 40 éleveurs proposent cette viande de qualité, attestée par une IGP (Indication Géographique Protégée). Parmi les spécificités de ces porcs fermiers : leur élevage sur paille et à l’air libre, reflet des soues traditionnelles du Maine et une nourriture 100 % végétale, minérale, sans OGM, en grande partie réalisée avec des céréales, pois et graines des exploitations des éleveurs de Cénomans ou de la région.

Le Porc Fermier Cénomans est géré par un groupement interprofessionnel : LPS. Contacts :
Les Porcs de la Sarthe
15 rue Grémillon 72000 Le Mans

Tel : 02 43 28 58 58

11. Le Porc Cénomans, élevé sur paille et à l’air libre

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12. Du Tofu et du Gouda made in Sarthe

Chisa,Taka et Laurent se lancent dans l’aventure duTofu en Sarthe
Déjà propriétaires du restaurant Takayanagi dans le centre-ville du Mans, les trois associés étendent leur activité et ouvre un laboratoire de Tofu. Ces derniers ont reçu une formation auprès d’Akira Suzuki, le meilleur producteur de tofu japonais installé en France. Désormais, ils peuvent ouvrir leur ligne de production autour du soja et développer ce produit naturel aujourd’hui très prisé des grands chefs français.
Contacts :
http://www.takayanagi.fr/
12 rue du Tertre, 72100 Le Mans
09 52 45 07 47

Des fromages hollandais produits en Sarthe

En 2007, Philippe et Maria, couple de hollandais, choisissent la France pour développer un élevage de vaches laitières et ouvrir une fromagerie.Aucun n’était du milieu agricole mais le prix du terrain et la qualité des terres en Sarthe les a convaincus, ils achètent 75 hectares et s’y installent avec 60 vaches laitières.Aujourd’hui, ils produisent des goudas et des tommes qu’ils vendent directement à la ferme ou sur les marchés.

Contacts : Marja et Philip Smid, Ferme de Beaussay, route de Tours, Écommoy. Tel : 02 43 83 03 85

Formé chez Dalloyau et Meilleur Ouvrier de France 1982 en pâtisserie et confiserie, Jacques Bellanger est l’une des célébrités du Mans. Parmi ses spécialités, la « bugatise » (un délicat feuilleté associé à un tendre praliné chocolat), son « chambord » (un biscuit aux amandes et au chocolat imbibé au jus de caramel, ganache fondante et abricot moelleux) ou même ses « rilletées » (un chocolat en pot parfumé à l’orange, au caramel ou à la noisette que l’on tartine ou mange à la cuillère).

La maison Bellanger propose également tout au long de l’année des cours de pâtisserie et de chocolaterie. Contacts : Chocolaterie Bellanger Beline
5 place Saint Nicolas ou rue Jacques Offenbach au Mans
Tel : 02 43 28 00 43 / 02 43 87 62 90

« Selfies-moi un Petit Sablé » c’est le nom du concours organisé par la municipalité de Sablé-sur-Sarthe pour faire connaitre ce petit gâteau sec. Le sablé est un petit biscuit à pâte friable, rond, de diamètre variable et souvent à bords cannelés, réalisé à partir de farine, beurre, sucre et parfois de jaunes d’œufs.Tous ces ingrédients sont mélangés afin d’obtenir une consistance « sableuse ». Dévoilé au 17e siècle à la cour du Roi Soleil par la marquise de Sablé, le petit sablé fait partie du patrimoine culinaire du département.

Visiter les ateliers

Pour découvrir les secrets de fabrication des petits sablés, la biscuiterie artisanale, la Sablésienne propose des visites guidées de ses ateliers à Sablé-sur-Sarthe.
Contacts :
www.sablesienne.com/fr

1 avenue Jean Monnet, 72300 Sablé-sur-Sarthe,Tel : 02.43.95.04.53

13. Tartiner les rilletées de chez Bellanger

14. Selfies-moi un Petit Sablé

15. Des glaces parfum safran, sureau, menthe-ortie, ça vous tente ?

Dans le Perche Sarthois, on s’est lancé dans la fabrication de glaces biologiques.
A la ferme de la Hupetière, M. et Mme Bourlier transforment le lait produit par les vaches de l’exploitation en glace. Ils proposent des parfums classiques (vanille, chocolat, caramel au beurre salé, pain d’épices…) mais aussi des parfums plus inattendus (menthe-ortie, safran de la Sarthe, sureau…). Les glaces et sorbets ont également été créés dans l’objectif de valoriser les fruits et les fleurs d’autres producteurs locaux. Les recettes sont élaborées sans œuf, ni colorant, ni exhausteur de goût.
Les glaces sont vendues en portion individuelle (pot de 100 ml), en format familial (pot de 550 ml) et aussi en bacs de 2.5 litres pour les restaurateurs. Ils sont vendus aux collectivités, magasins bio et lors d’événements locaux : randonnée gastronomique, fêtes bio, comices… Pour Noël, des bûches glacées sont également proposées.

En 1809, on comptait 926 moulins à eau en Sarthe. Aujourd’hui, seulement 5 sont encore en activité.A Fillé le Moulin Cyprien plonge sa roue à aubes dans la Sarthe depuis le XVe siècle. Travaillant des céréales locales issues de l’agriculture biologique, il produit différents types de farine, vendues à la boutique (farine de blé, de sarrasin, seigle, épeautre, maïs et de châtaignes).

Ces farines sont aussi transformées sur place puisque les meuniers sont également boulangers. Selon les occasions, les meuniers produisent pizzas, flammenküches, fouées ou pains cuits dans le four à bois rénové. Le pain, pétri et façonné, cuit lentement au feu de bois, pour rappeler les goûts d’autrefois.

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