SEXUALITE : L’ ORGASME
SEXUALITE
L’ORGASME : UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN
En dehors du plaisir physique qu’il procure, l’orgasme donne bonne mine, joli teint et bonne humeur. Mieux que toutes les meilleures crèmes réunies. Il est même recommandé pour soigner coups de blues et déprimes passagères. Alors, plutôt que de rester seuls dans votre coin à ruminer votre solitude, si vous alliez au devant de l’Amour ?
De nos jours, l’homme court toujours après le temps, après le travail pour gagner beaucoup d’argent. Notre société de consommation fait perdre de vue l’existence des choses simples de la vie, celles qui nous apportent le plus de plaisir, de bien être, qui ne coûtent rien ou pas grand chose et qui nous permettent d’exister réellement, d’être à l’écoute de nous mêmes, bref, qui nous apportent le vrai bonheur : l’amour d’un partenaire.
De cet amour découlent des moments d’intensité profondes lors des relations sexuelles.
La sexualité est un des facteurs les plus importants pour l’épanouissement personnel. Elle permet un développement harmonieux de l’individu. Il est préférable que la vie sexuelle soit complètement épanouie et heureuse. Elle rejaillit sur la famille et sur la société. N’est elle pas, pour chacun de nous, une source de bonheur et de joie au travers des sentiments, de la volupté, du plaisir et de l’érotisme ? L’aboutissement de ces plaisirs a un nom : l’orgasme.
QU’EST CE QUE L’ORGASME ?
L’orgasme est le point culminant de l’acte sexuel. C’est une phase qui dure entre trois et cinq secondes et se compose d’une multitude de spasmes (contractions des muscles) incontrôlés par l’intellect, au cours desquels l’homme, comme la femme, se laissent aller à un maximum de plaisir. C’est une tension qui s’accumule et éclate soudain dans un « feu d’artifice » qui laisse le corps inerte dans une des plus agréables sensations. Une poussée d’énergie explosive se produit alors.
La science a établi que, pendant l’orgasme, le tracé des ondes cérébrales se modifie radicalement, mettant littéralement la personne dans un « état altéré de conscience ». Des changements physiologiques et électriques profonds surviennent dans tout le système pendant l’orgasme et une poussée d’énergie est produite. L’acte sexuel est donc thérapeutique. C’est l’un des actes les plus intenses que l’être humain peut produire.
Chez l’homme, l’orgasme se divise en deux temps très distincts : le sperme monte des testicules jusqu’à l’urètre, qui s’élargit, provoquant un plaisir intense. Très vite suivent de nouvelles contractions de l’urètre encore plus violentes et plus nombreuses, créant l’éjaculation. Les sensations provoquées par cet orgasme dépassent largement la zone génitale. Elles s’accompagnent d’une accélération du pouls, et de la fréquence respiratoire. Ces sensations de plaisir sont dues aux hormones qui envahissent les zones sexuelles du cerveau sous l’effet d’une stimulation du mental et du « frottement » des deux sexes.
Chez la femme, ce sont les muscles perivaginaux qui se contractent. Le plaisir qui en résulte est la conséquence d’ondes involontaires qui irradient le vagin, l’utérus ainsi que la région anale. On a longtemps cru que la femme connaissait deux types d’orgasmes : l’un provoqué par la stimulation du clitoris et l’autre par celle du vagin, mais les Docteurs William Masters et Virginia Johnson, célèbres sexologues américains, ont conclu que, si l’orgasme pouvait varier en durée et en intensité d’une femme à l’autre, le vagin et le clitoris réagissaient à la même stimulation sexuelles selon des types constants. En conclusion, les orgasmes « clitoridiens » et « vaginaux » ne sont pas des entités physiologiques distinctes, même si les femmes les ressentent différemment. Elles ont l’impression d’éprouver des sensations en surface pour l’orgasme clitoridien et plus profondes pour l’orgasme vaginal. L’orgasme vaginal n’est pas systématique chez toutes les femmes, et la stimulation du clitoris y contribue dans la plupart des cas.
On dit que l’homme est « mono-orgasmique »(il connaît une période « d’inertie » ne permettant pas un nouveau rapport immédiat), et que le femme peut être « multi-orgasmique » (elle connaît un ou plusieurs autres orgasmes suivant le premier). Cependant, en lisant le livre « multi-orgasmique » aux Editions Trédaniel, vous pourrez mieux comprendre les différentes phases qui peuvent mener un homme à devenir « multi-orgasmique ». Il doit juste posséder une compréhension élémentaire de la sexualité masculine et certaines techniques simples, et savoir que l’orgasme et l’éjaculation sont deux choses différentes.
Ce que l’on appelle l’« orgasme conjoint » n’est ni une obligation ni une réalité dans bien des couples, et son absence n’altère en rien la qualité du plaisir. Peu importe si vous terminez ensemble ou séparément. Le » premier arrivé » continuera simplement à s’occuper de l’autre, qui souvent suit à quelques secondes ou quelques minutes.
Dailleurs, dans son livre « les secrets de l’entente sexuelle », Yves Margueritte dénonce ce qu’il appelle le « mythe de l’orgasme simultané ». Il est exact qu’il existe chez la majorité des couples, mais il faut que les autres (notamment les jeunes couples ou les couples dont l’un des deux est fatigué) sachent que cette simultanéité n’est pas « un but en soi ».
MANQUER LE BIG BANG OU L’ANORGASMIE
Certaines femmes ne savent même pas ce qu’est l’orgasme. En effet, à peu près 10% des femmes sont frigides. Elles ne ressentent ni l’excitation, donc encore moins le plaisir dans l’acte sexuel. Certaines autres n’y arrivent pas à chaque fois. L’anorgasmie féminine peut aussi être la conséquence d’évènements traumatisants antérieurs (viol, déceptions, attouchements dans l’enfance etc ;..)les pensées sont alors parasitées par ces souvenirs qui empêchent l’abandon et la recherche du plaisir. Mais l’anorgasmie n’est pas forcément synonyme d’absence de désir. On conseille alors à la femme d’apprendre à se masturber pour connaître son corps : en caressant doucement son clitoris et les parties les plus sensibles de son corps, elle apprendra à trouver le chemin du plaisir.
Chez l’homme, ce sont plus souvent des problèmes psychologiques qui peuvent expliquer l’absence d’orgasme lors de l’éjaculation. Une prise en charge psychologique peut devenir un grand secours.
Certains usent et abusent « d’aphrodisiaques . Si ces produits peuvent aider, beaucoup ne sont pas aussi efficaces que le laissent entendre les publicités….
Mais ne perdons pas de vue que, pour l’Amour, le meilleur aphrodisiaque, c’est l’Amour !!!!
CHANTAL ROLLAND