Impact sur la relation amoureuse des pannes sexuelles après 50 ans ?
Quel impact sur la relation amoureuse des pannes sexuelles après 50 ans ?
Valérie Bruat est à la tête d’une agence matrimoniale mais s’intéresse beaucoup aux personnes de plus de 50 ans. Elle nous explique :
« Souvent mal vécue et difficile à accepter, la panne sexuelle n’est pas rare et touche de nombreux hommes. On observe qu’avec l’âge ces troubles sont pourtant plus fréquents et cela peut développer un réel blocage chez la personne qui en est sujette.
Plusieurs facteurs en sont à l’origine : fatigue, stress, mode de vie… Mais il s’agit finalement souvent simplement d’un blocage psychologique et peu de fois inhérent à des soucis de santé.
Alors comment faire face à cette problématique? Comment s’en libérer pour avancer ?
Une question de confiance en soi
Quand la tête perturbe le corps
Les pannes sexuelles sont finalement peu liées à la santé et relèvent souvent de l’intime psychologique. Elles se produisent souvent consécutivement à des problématiques affectives, des blessures narcissiques à la suite de plusieurs échecs.
Ces épreuves de la vie jouent sur l’estime de soi puis sur le corps. Ainsi naissent des troubles au moment de passer à l’acte, qui ne sont pas anodins pour les hommes puisqu’ils se mettent soudain à douter d’eux-mêmes pour finir par se renfermer.
Il s’agit alors de retrouver confiance en soi, de se sentir à l’aise avec soi-même pour l’être avec l’autre.
La recette est de s’aimer soi-même pour aimer les autres.
Il devient difficile de gérer cette situation, de passer le cap et cela devient un stress permanent.
Les hommes se bloquent, n’osent pas aborder le sujet et ne savent plus de quoi parler d’autre. Beaucoup en viennent alors à trouver de « bonnes mauvaises raisons » de rompre.
Quel ressenti du côté des femmes ?
Ce n’est pas une situation facile du côté des femmes non plus, qui sont aussi impactées.
Elles ont l’impression d’être à l’origine du problème. Elles en viennent à se poser des questions sur leur féminité et sur le manque de désir que peut éprouver l’homme pour elle. A la différence de l’homme qui lui n’aura pas cette démarche intellectuelle.
« Je ne lui plais plus, je ne suis plus désirable. »
Valérie Bruat précise :
La plupart des gens sont demandeurs de s’améliorer. S’ils vont en agence, c’est pour trouver des conseils parce qu’ils ne comprennent pas et c’est aussi le rôle de l’agence de faire cet accompagnement.
Ces personnes peuvent trouver auprès de Valérie Bruat une oreille extérieure, attentive et rassurante. Elle peut leur permettre de mettre des mots sur ces choses et d’aborder tous les sujets relatifs au couple, au désir, à la relation amoureuse et bien sûr au passé.
A la suite de plusieurs échanges, la confiance s’installe et le sujet plus intime de la panne sexuelle est abordé naturellement lorsque le client sent qu’il est nécessaire d’en parler afin d’aller de l’avant.
Valérie Bruat précise :
L’intérêt de l’accompagnement en agence, c’est l’écoute et, au besoin, l’orientation vers des spécialistes s’il s’agit de problématiques de santé (urologue, psychologue selon la nature du souci). Pour tous les autres cas, mon objectif est de lever les barrières pour aider le client à atteindre son souhait : faire des rencontres durables.
L’objectif est de parvenir à gommer petit à petit les blocages afin d’être de nouveau serein et prêt à faire des rencontres !
Valérie Bruat conclut :
« Les gens n’ont pas toujours conscience de ces problèmes, mais sont demandeurs pour les découvrir et sont prêts à payer pour cela. »
Valérie Bruat – .
Pour en savoir plus
Site web : https://entreelleetlui-rencontres-paris.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/agence.relationnelle
Instagram : https://www.instagram.com/entreelleetlui/
Ce genre d’agence est intéressante pour ceux qui ne s’aiment plus, qui sont prêts à rompre afin de continuer leur vie avec une autre personne…
De nos jours, vous êtes de plus en plus nombreux à divorcer après 60 ans. La longévité étant de plus en plus évidente, certains ont envie de vivre encore des états amoureux. Ceci étant, ils ne sont pas majoritaires car, il est vrai, quand on a vécu 40 ans et plus avec une personne, il n’est pas sûr de trouver vraiment le bonheur avec quelqu’un d’autre. Et surtout, il n’est pas aisé de tout quitter du jour au lendemain pour de l’inconnu…
La plupart du temps, j’aurais tendance à plutôt conseiller une amélioration au sein du couple en se faisant aider par un psychologue ou un sexologue, et surtout expliquer qu’à un certain âge il est normal que la tendresse prenne le dessus sur la passion et que les actes sexuels se transforment en actes différents, plus dans les caresses et la tendresse et moins dans la pénétration, mais d’une certaine façon, très agréables aussi. Il n’est pas « anormal » d’avoir des pannes sexuelles après 60 ans en fonction de certains traitements que ces personnes sont obligées de prendre et qui jouent sur la circulation sanguine donc sur le sexe qui ne peut plus avoir les mêmes performances qu’avant. Malgré les pannes, ils peuvent, différemment, mais agréablement, passer encore de bons moments avec leurs compagnes.
Chantal Rolland