Magazine

FORME : LA NUTRITION

  |   Beauté/forme, Bien être/Beauté forme   |   Pas de commentaire

BIEN ETRE : LA NUTRITION D’APRES

                            YVES CASSARD

 

La Nutrition : son évolution

 

 

                 

C’est en étudiant la préhistoire que l’on peut mieux comprendre quelle doit être la nutrition humaine.

 

En effet, il y a 20.000 ans, l’homme de Cro-Magnon, jusque-là CARNIVORE, après avoir décimé les troupeaux de gros gibiers, dû se résoudre à adopter une alimentation omnivore pour survivre, à base de petits animaux, de baies, de racines, de noix, de larves ainsi que de poissons et crustacés (pour ceux qui s’implantent aux bords des rivières, des lacs et des mers).

 

C’est vers 9.000 ans avant Jésus-Christ que l’existence de nos ancêtres a été bouleversée par la naissance de l’agriculture ainsi que par l’élevage du bétail. Ceci, pour la première fois dans toute l’humanité, rendait l’homme responsable de sa propre survie. Cela lui permit ainsi l’établissement de communautés sédentaires et d’habitats permanents puisqu’il n’avait plus besoin de suivre les troupeaux pour se nourrir.

 

Tous ces changements alimentaires ont provoqué des mutations de l’appareil digestif et du système immunitaire humain. C’est pourquoi l’homme est devenu OMNIVORE.

 

Grâce à ces études, nous comprenons donc que nous avons besoin, pour vivre en bonne santé, de trois aliments et d’un condiment et ce, au moins lors deux repas par jour.

 

  • 1er aliment : les crudités CRUES, qui sont un apport indispensable de vitamines, minéraux et fibres. Ces fibres permettent l’hydratation et l’augmentation du volume fécal. De plus, grâce à la fermentation de l’amidon contenu dans ces fibres, cela permet de  limiter la flore anaérobie de putréfaction.
  • 2ème aliment : les protéines d’origine animale qui servent à la construction et l’entretien du corps humain (os, peau, globules rouges, système immunitaire, etc.)
  • 3ème aliment : les sucres lents et rapides (farineux, légumineuses et les desserts sucrés) qui fournissent le glucose, constituant l’essence humaine.
  • 1 condiment : c’est l’apport biquotidien d’acides gras essentiels que sont l oméga 3 et 9 que l’on trouve dans l’huile de noix ou plus simplement dans un mélange composé de 60% d’huile de colza et de 40% d’huile d’olive de première pression à froid BIO. Les oméga 6 sont présents un peu partout dans l’alimentation moderne, il n’est donc pas nécessaire de chercher à s’en supplémenter.

 

 

Depuis des temps immémoriaux, l’alimentation, les plantes et l’eau ont servi aux hommes à se soigner.

 

Avec le temps et la Science, sont apparues de nouvelles disciplines qui prouvèrent leurs intérêts.

 

C’est ainsi que sont nées :

 

La nutrition, la phytothérapie, la gemmothérapie, l’aromathérapie, l’oligothérapie, l’homéopathie, la médecine de l’habitat, etc.

 

Chaque discipline repose sur un ensemble de découvertes et de recherches réalisées par plusieurs générations d’hommes et qui ont aboutit à l’obtention d’une science parfaitement maîtrisée.

 

Aujourd’hui, après avoir synthétisé toutes ces études, j’ai pu reconstituer le puzzle de la naturopathie.

 

C’est avec une grande passion que depuis 30 ans j’expérimente et compare les multiples méthodes d’alimentation (principalement celle du naturopathe Robert Masson qui fût mon mentor mais aussi des travaux de Marion Kaplan, Elke Arod ainsi que des travaux des Dr Nicolas Le Berre et Hervé Janecek) pour arriver aujourd’hui à proposer une alimentation spécifique à chaque personne en fonction de son terrain, de ses activités mais aussi de ses intolérances alimentaires.

 

Pendant toutes ces années, j’ai patiemment recherché et étudié des traitements spécifiques à chaque pathologie issue des médecines douces, ainsi qu’une formation à New York sur les aides aux traitements du cancer avec les produits Beljanski (entre autre). www.natural-source.com

 

           

Jeune et Diète

 

 

Grâce au jeûne, le corps s’auto guéri par autolyse.

Le corps est capable de construire des cellules (grâce aux enzymes) mais aussi de les détruire (par auto digestion).

Pendant le jeûne, les besoins cellulaires restent les mêmes (en aminoacides, glucose, triglycérides, glycérol, etc…), or comme il n’y a plus d’apport  alimentaire, le corps va devoir se les procurer d’une autre façon. C’est ainsi que pour pouvoir nourrir les cellules qui constituent les tissus fondamentaux à la vie, le corps va déclencher l’autolyse des tissus non essentiels.

C’est ainsi que pendant le jeûne sont auto lysés :

 – les tissus pathologiques (épanchement, tumeurs, floculats, kystes, tissus sclérosés, etc…)

 – les protéines musculaires

 – les triglycérides adipocytaires

 

Plus un tissu est pathologique, vieilli, sclérosé, moins il est important pour le corps et donc plus il aura de possibilité de subir l’autolyse.

A contrario, plus un tissu est vital au corps (cœur, système nerveux, système endocrine, etc.. ) et moins il subira l’autolyse ou très peu.

Le corps est donc doté d’une incroyable intelligence.

 

Il existe cependant des contre-indications au jeûne :

 – la peur du jeûne

 – l’obésité avec insuffisance émonctorielle

 – le diabète insulinodépendant

 – la tuberculose pulmonaire évolutive

 – la myopathie

 – les carences nutritionnelles véritables

 – la maigreur importante

 

Il est préférable de consulter un spécialiste avant de commencer un jeûne.

 

 

        Cependant, vous pouvez de vous-même mettre en place une diète à base de soupe de légumes et pommes de terre, une journée complète tous les mois ou tous les quinze jours.

 

 

 

Les Fruits

 

 

 

Ils se répartissent en 4 catégories :

 

1 – Les fruits oléagineux : composés des noix, noisettes, amandes, pistaches ……

 

Ils peuvent êtres consommés lors des 3 repas.

Si apparition d’une faim réelle vers 18h, possibilité de les associer au goûter avec des fruits aqueux (notamment pour les enfants et les personnes âgées).

 

2 – Les fruits amylacés : composés des bananes, châtaignes…….

 

 

3- Les fruits secs : composés des abricots secs, dattes, figues séchées…..

 

En ce qui concerne les fruits amylacés et secs, ils ne peuvent être consommés que seuls au petit-déjeuner en repas unique.

 

 

4 – Les fruits aqueux :

 

– Les pommes, poires, oranges, cerises, raisin……

– Les fruits exotiques : litchis, mangue……

– Les tomates : contrairement à l’opinion générale, ce n’est pas un légume mais bien un fruit.

Il est d’ailleurs le plus acide d’entre eux et même une fois cuit, il conserve une très forte acidité.

 

Les fruits aqueux sont composés d’eau ainsi que d’un certain nombre de vitamines, d’oligo-éléments, de minéraux et de fibres.

Ils apportent donc des éléments essentiels mais également en CONTREPARTIE, une proportion très élevée d’acide citrique, tartrique, malique. Cependant, la capacité de transformation et de combustion de ces acides par l’organisme est extrêmement variable d’une personne à une autre.

 

En effet, plus un individu est frileux et fatigable, moins il aura la capacité de comburer ces acides.

L’organisme utilisera donc une partie de ses réserves en minéraux pour neutraliser ces acides. Ainsi, l’acide citrique formera, avec le calcium, du citrate de calcium et avec le potassium, du citrate de potassium.

Ce même phénomène s’appliquera avec l’acide tartrique et l’acide malique….

 

Ce qui crée, avec le temps, différents symptômes tels que :

Frilosité, fatigabilité, crampes, aphtes, problèmes ORL, tuberculose, hypotension, impuissance, frigidité, hyperthyroïdie larvée, maladie osseuse de Paget, irritabilité, insomnie, spasmophilie, tétanie, déminéralisation des dents et du squelette, blocages vertébraux à répétition, fissure buccale et anal, ongle qui se dédoublent, cheveux ternes, secs et cassants.

 

           

 

 

 

Apport d’Acides Gras Essentiels

 

 

 

 

 

 

 

On les trouve dans les huiles végétales.

 

Cependant, il faut utiliser des huiles de première pression à froid extraites à moins de 40°C et n’ayant pas subi de préchauffage.

 

L’huile de noix est préférable aux autres huiles végétales en raison de son parfait équilibre en acides gras (c’est la composition du lait maternel).

 

Elle contient :

  – 20% d’acide oléique (oméga 9)

  – 60% d’acide linoléique (oméga 6)

  – 12 à 14% d’acide alpha linoléique (oméga 3)

 

A notre connaissance, il n’existe qu’une seule huile de noix pressée à froid et non préchauffée : l’huile de noix ALVI

Pour un parfait apport en acides gras essentiels, il faut consommer :

 

  – du tartare de poisson (deux fois par semaine)

  – de l’huile de noix (deux cuillérées à café par jour avec les crudités) OU un mélange de 60% d’huile de colza et 40% d’huile d’olive (deux cuillères à soupe).

 

 

LES GLUCIDES (sucres lents, sucres rapides)

 

 

Les farineux, les féculents et les desserts sucrés déclenchent, au niveau du pancréas, une sécrétion d’insuline. C’est grâce à elle que le glucose, les acides aminés et les acides gras vont pouvoir pénétrer dans la cellule en traversant sa membrane.

C’est l’hormone de la nutrition.

 

C’est pour cette raison que les protéines et les crudités doivent toujours être accompagnées d’un sucre car sans celui-ci, il n’y aurait pas de production d’insuline.

Dans ce cas, les nutriments issus des protéines et des lipides, au lieu de nourrir les cellules, seraient transformés au niveau du foie en glucose (par l’action du glucagon).

 

Le glucose est l’essence du corps humain, il devra donc être présent aux deux principaux repas associé bien sûr à une protéine et à une crudité.

Le corps a un besoin vital de glucose pour maintenir un équilibre parfait, il serait donc judicieux d’en apporter également au petit-déjeuner.

 

De plus, il faut savoir que c’est l’excès de sucre qui fait grossir. Ainsi, quelqu’un qui souhaite perdre du poids devra augmenter sa consommation en crudités, légumes et protéines, et diminuer sa consommation en sucre, en sachant qu’il en faut tout de même un apport minimum de 50g par repas.

 

Il faudra également s’intéresser aux intolérances alimentaires (voir chapitre les concernants).

 

 

 

Les Produits Laitiers

Le lactose est un sucre contenu dans le lait et qui est digéré par une enzyme, la lactase.

Cette lactase est présente chez l’enfant, mais persiste chez très peu d’individus au-delà de la puberté.

Ainsi, à l’age adulte, le lactose n’est plus digéré et passe dans le sang sous cette forme non dégradée où il est allergisant et peu provoquer avec le temps la cataracte.

 

On trouve également dans les produits laitiers de la caséine qui est la protéine du lait.

Cette protéine est transformée en peptides dans l’estomac. Ces peptides vont être, à leur tour, divisées en acides aminés dans l’intestin pour pouvoir passer dans le sang. Cependant une fraction de ceux-ci, du fait de l’intoxication aux métaux lourds ne seront pas transformés en acides aminés et vont donc entrer dans la circulation sanguine sous forme de macromolécules, responsables de maladies.

 

L’absorption du calcium provenant des produits laitiers est faible puisqu’il est éliminé à 70% dans les matières fécales.

Il a été démontré que les taux d’ostéoporose et de fractures du col du fémur (chez les patients de plus de 50 ans) sont les plus élevés dans les pays où l’on consomme le plus de lait comme la Suède ou les Etats-unis.

 

C’est ainsi qu’en 2000, le Professeur Evelyne Lopez, du CNRS de Paris, a mis en évidence la présence d’une substance dans le lait : la Parathyroîd Hormone-Related Peptide, ayant pour conséquence, d’activer les ostéoclastes (cellules destructrices du tissu osseux) alors que les ostéoblastes (cellules constructrices du tissu osseux) gardent, eux, un rythme normal.

Ainsi, cette découverte scientifique explique les causes de l’ostéoporose.

 

Il en est de même pour les cancers hormono-dépendants (sein et prostate). Voir site ci-dessous :

http://personnel.cusm.ca/shafaat.rabbani/

 

Cette même année, en Allemagne, le professeur Berg a démontré que les produits laitiers augmentent le taux d’homo cystéine plasmatique.

Or, celle-ci entraîne la précipitation du cholestérol sur l’intima artériel c’est-à-dire sur les parois artérielles et veineuses, créant ainsi des dépôts (cette action est due aux protéines contenues dans les produits laitiers).

 

Il faut savoir aussi que la casomorphine, issue de la caséine du lait, diminue l’immunité et entraîne divers maladies :

Chutes immunitaires, maladies ORL, dermatoses, asthme, allergies, reflux gastro oesophagiens, régurgitation, colique, diarrhée, migraine, œdème de Quincke, hypoglycémie, règles douloureuses, fibrome utérin, hypertrophie de la prostate, douleur articulaire, spasmophilie, polyarthrite, spondylarthrite, rectcolite hémorragique, thyroïdite, diabète, hépatites chroniques, syndrome de raynaud, fibromyalgie, narcolepsie, infection au candida albican …

L’ingestion de fromage blanc ou de yaourt lors des repas du midi et du soir acidifie de façon prématurée le milieu stomacal.

Cela a pour conséquence d’inactiver la pitialine salivaire (qui est une enzyme contenue dans la salive permettant la digestion des farineux).

Ainsi, une nouvelle fois, le processus digestif sera perturbé.

 

Il existe des aliments naturellement riches en calcium et en oligo éléments de haute qualité comme les fruits de mer, les sardines et les oléagineux et qui ne comportent pas les inconvénients des produits laitiers.

 

Protéines Animales ou Protéines Végétales

 

 

LES PROTEINES ANIMALES :

 

On regroupe sous ce terme : viande, volaille, poisson, fruit de mer et œuf.

 

En permanence, des cellules meurent dans notre organisme, il faut donc les remplacer. C’est à partir des protéines que le corps extrait les éléments dont il a besoin pour reconstruire ses cellules. Sachant que les protéines NE PEUVENT ÊTRES STOCKÉS dans l’organisme, il faut donc en consommer à raison de deux fois par jour pour être capable de renouveler correctement nos cellules (os, peau, intestins, globules rouges, …).

 

Pourquoi doivent-elles être présentes aux 2 principaux repas ? Si un individu mange 300 gr de viande le midi, il utilisera les 100 à 150 gr dont il a besoin. L’excèdent sera transformé en urée, acide urique et éliminé par les voies urinaires.

Donc, toutes les cellules qui « vont mourir » dans l’après-midi et la nuit ne seront pas renouvelées avant le prochain aliment protéiné.

 

Une insuffisance entraîne : l’anémie, l’ostéoporose, l’impuissance, la frigidité, la stérilité, la fonte musculaire, la CHUTE IMMUNITAIRE.

Cela entraîne également une carence totale en A, D3, en B12, carence en acide folique et en fer.

 

Un excès entraîne :l’urémie, l’hypertension, la dilatation du cœur gauche, la lithiase urique.

 

Les graisses saturées contenues dans les protéines apportent de la vitamine A et D3. La cellule humaine combure du glucose mais aussi des acides gras saturés notamment lors d’efforts musculaires d’endurance. Le FRENCH PARADOXE (Mythe du cholestérol)

Les esquimaux, avant l’arrivée de « la civilisation », ignoraient les cancers, les maladies cardiovasculaires, les rhumatismes, les affections pulmonaires etc, malgré une nourriture extrêmement carnée.

 

Les graisses de coprah et de palme sont hautement indigestes et sont responsables de:  digestions difficiles, de troubles hépatiques, de dermatoses et de catarrhes.

 

Le Professeur Gilbert CARRAZ a pu observer que chez certaines populations d’Afrique ayant une alimentation pauvre en protéines, la rougeole était très souvent mortelle.

Cependant, lorsque l’on apportait à cette même population une supplémentation protéique, la maladie redevenait bénigne comme en Europe.

Donc elles participent pleinement à maintenir une bonne immunité.

 

La protéine régule aussi la glycémie.

Par exemple, un dessert pris en fin de repas ne peut créer un pic de glycémie. Le PH stomacal est monté à 5 (digestion de la protéine).

Le sucre se digérant à PH 2, il mettra donc plusieurs heures pour passer dans le sang.

Une fois de plus, la gastronomie est en accord avec la santé.

 

 

Les protéines ingérées sont transformées en peptides dans l’estomac puis en un acide aminé dans les intestins d’où ils traversent la muqueuse intestinale pour être acheminés par le système sanguin jusqu’aux cellules.

Seul le collagène n’est pas digéré et 15 à 20 grammes/jour atteint le côlon. Ce qui est insignifiant car notre intestin est refait à neuf tous les 3 ou 4 jours et donc nous desquamons 250 g de cellules mortes toutes les 24 heures.

 

LES PROTEINES ANIMALES NE PEUVENT PAS ACIDIFIER.

 

– Au plan cellulaire, le métabolisme général et le catabolisme des protéines produit :

     De l’urée (basique) approximativement 30 grammes par 24H,

     De l’ammoniaque (basique)

     De l’acide urique (acide) moins de 2 grammes par 24H.

 

 Comment pourrait-il y avoir acidification ?

 

– Au niveau du colon, le collagène, l’urée rejetée dans le colon, les cadavres microbiens, la sécrétion muco-protéique et les cellules desquamées (250 gr) sont transformés en acides aminés (perfringens).

Ces acides aminés vont êtres transformés par l’organisme :

     –    1/3 servira à de nouvelles synthèses bactériennes,

     –    1/3 sera réabsorbé aux fins de nutrition,

     –    1/3 subira la putréfaction.

 

  Or la putréfaction des aminoacides, c’est 2 processus :

 

  • UN PROCESSUS DE DESAMINATION avec production d’acides gras RAPIDEMENT éliminés au niveau pulmonaire et d’ammoniaque (basique) LENTEMENT éliminée au niveau rénal.

 

  Donc impossibilité d’acidifier

 

  • UN PROCESSUS DE DECARBOXYLATION avec production de gaz carbonique (acide) RAPIDEMENT éliminé au niveau pulmonaire et des bases aminées plus ou moins toxiques (basiques) LENTEMENT éliminées au niveau rénal.

 

  Là encore impossibilité d’acidifier.

 

– Rappelons que le PH stomacal est nécessairement variable pour assurer les besoins de la digestion, que le PH du sang (7,35 à 7,4) est invariable.

 

– Quant au PH cellulaire à 7,35, il peut varier si le passage de l’oxygène à travers la membrane cellulaire est freiné par des éléments toxiques. En général cela est dû à la suralimentation, aux intoxications diverses ou à la fatigue chronique, qui va, en freinant l’oxygénation de la cellule, augmenter les glycolyses anaérobies productrices d’acides lactiques en quantité excessive.

Cette acidification cellulaire va entraîner des altérations de l’ADN.

 

 

L’AUGMENTATION DE PROTÉINES ANIMALES N’EST PAS SUPERPOSABLE A L’AUGMENTATION DES CANCERS.

 

En effet si la consommation carnée augmente, il faut considérer l’ensemble des facteurs de cancérogenèse à savoir l’augmentation de la consommation de sucre, de graisses, d’alcool, de tabac, de drogues, de conserves, de médicaments, de pesticides, fongicides …, arômes artificiels, ainsi que différentes carences (oligo-éléments, vitamines…), les rayonnements électromagnétiques, la sédentarité, la rupture du contact avec la nature. Etc.

 

 

L’OMS recommande 0,8 g de protéine pure par kilo et par jour, ce qui plus simplement correspond à multiplier son poids par quatre ou cinq pour connaître ses besoins journaliers en protéines.

 

 

 Le BLE (gluten) et Les Metaux Lourds

 

 

 

Le mot gluten signifie « colle ».

 

Le gluten est la protéine contenue dans le blé (pain, pâtisserie, pâtes…) mais aussi dans le  kamut, l’épeautre, l’orge, le seigle et l’avoine.

 

Le corps secrète des enzymes spécifiques (les peptidases) pour digérer le gluten, c’est-à-dire pour le dégrader.

Or, celles-ci sont inhibées par la présence des métaux lourds dont notre organisme est infecté par :

Les amalgames dentaires c’est-à-dire les plombages (contiennent du mercure, de l’étain, de l’argent…..), les cigarettes (contiennent du cadmium), les vaccins (contiennent de l’aluminium), les déodorants corporels (contiennent de l’aluminium) …..

 

Suite à la présence de ces métaux lourds, l’assimilation normale des aliments est restreinte et transforme ceux-ci en toxines qui seront stockées par l’organisme.

 

Ces toxines (les opioïdes) migrent jusqu’aux récepteurs du cerveau et peuvent être la cause de maladies psychiatriques graves comme l’autisme, la schizophrénie, l’hyperactivité, la dépression….

 

Enfin, l’ancêtre du blé, le grand épeautre, comptait 7 paires de chromosomes. Depuis, le petit épeautre apparu au moyen age en comptes 21 paires comme les blés actuels.

Or l’être humain n’a pas la capacité de digérer des blés comprenant plus de 7 paires de chromosomes.

 

 

Comment peut-on remplacer le gluten ?

 

1 – On peut acheter dans le commerce des machines simples et pratiques pour faire soi-même son pain à la maison.

Néanmoins, les farines sans gluten étant difficiles à faire lever, je vous conseille un appareil doté d’un programme spécial « sans gluten »

 

MACHINE A PAIN : BIFFINET  KH 2232  KOMPERNAB France SARL  

116 Avenue du général Leclerc   75017 PARIS

 

FARINE : « mix B » de Schär (en boutiques diététiques)

 

 

2 – Quels aliments privilégier ?

 

Riz, pâtes de riz, millet, quinoa, pomme de terre, amarante, Sarrazin,  tapioca, manioc, sésame.

 

Pour ceux qui ont une excellente digestion : haricots secs (rouges, blancs, mongo, flageolets…), Petits pois, lentilles, pois cassé…..

 

Chocolat noir (70% de cacao), tartes maison faites à base de farine de riz (garnies de fruits BIEN CUITS), congolaises, meringues, macarons, flans bios (vanille, chocolat, framboise…) préparés au lait de riz, compote de fruits BIEN CUITE, œufs au lait de riz

 

http://www.stelior.com/

alzheimer.pdf

Pr Montinari.pdf

troubles psychiques.pdf

 

3 – Livres  de recettes préconisées :

 

« Recettes gourmandes » d’Eva Claire PASQUIER   Editions « Guy Tredaniel Editeur »

 

« Bien manger sans gluten » de Bette HAGMAN   Editions « les Editions de l’Homme »

 

« Sans lait et sans œufs » de Valérie CUPILLARD   Editions « la Plage Editeur »

 

« Desserts et pains sans gluten » de Valérie CUPILLARD  Editions « la Plage Editeur »

 

Les Intolérances Alimentaires

 

 

Au fur et à mesure de la vie d’un individu, peuvent se créer des intolérances alimentaires.

 

Dans les intolérances, la sensibilité est retardée. La réaction peut se manifester de façon discrète plusieurs jours après : migraine, insomnie, fatigue, ballonnement …

 

Du fait de la discrétion des symptômes consécutifs à ces intolérances alimentaires (contrairement aux allergies), vous pouvez être intolérant au beurre, aux œufs, aux amandes….. sans même vous en apercevoir.

 

Ces intolérances alimentaires peuvent êtres provoquées par la pullulation dans l’intestin grêle de germes microbiens dus souvent à l’hypochlorhydrie, l’insuffisance de sécrétion pancréatique et biliaire, une mauvaise alimentation mais aussi l’intoxication aux métaux lourds.

 

Les métaux lourds se fixent sur les enzymes et bloquent leur action dans tout l’organisme.Ils ont une action inhibitrice sur les peptidases destinées à la digestion du gluten et de la caséine.

Ces protéines mal digérées passent dans le système sanguin sous forme de peptides opiacés et se fixent sur les récepteurs du cerveau. Ce qui peut entraîner des dégénérescences dans l’organisme.

 

Ces intolérances sont la cause d’un grand nombre de pathologies comme :

Les maladies auto-immunes, la polyarthrite, les rhumatismes, l’asthme, les allergies, les ballonnements, la constipation, la maladie de Crown, les migraines, les dépressions, l’hyperactivité, le psoriasis, les crampes, la sécheresse oculaire, le surpoids, l’hypertension, l’artérioscléreuse, l’hystérie, l’autisme, la schizophrénie, le diabète, les pathologies thyroïdiennes, la maladie de Parkinson, la fibromyalgie, l’épilepsie, la sclérose en plaque, les troubles de la personnalité …

 

Il existe un test pour détecter les intolérances alimentaires qui doit être systématiquement réalisé si au bout de quelques mois d’une nutrition sans gluten et sans caséine, il subsiste encore des problèmes

 

 

Les toxiques :

 

Tabac, maté, boissons à base de cola, apéritifs, digestifs, liqueurs, cidre, bière, les aliments fumés, les aliments frits à haute température, les aliments ayant subi l’action des moisissures.

 

 

Les inhibiteurs de digestion :

 

Sirops (même bio), bonbons, limonades, sodas, chewing-gum, les fruits, tomates, sauce tomate aux repas comprenant des glucides, tisanes aux fruits.

 

 

Les aliments sur indigestes :

 

Mueslis, café au lait, confitures, les petits déjeuners trop composites, les céréales crues, pizza, les raviolis, lait UHT, miel (sauf s’il est pris seul), ketchup.

 

 

Les aliments très manipulés par l’industrie :

 

Margarine, confiserie, charcuterie, conserves.

 

 

YVES CASSARD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de commentaires

Ajouter un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.