PSYCHOLOGIE : PSYCHOPORTRAITS SYMBOLIQUES
Se confronter à soi-même, s’entendre sans se juger, se regarder avec bienveillance pour avancer, s’écouter et enfin s’aimer! Une utopie ? Non ! De nombreux outils et quelques méthodes innovantes permettent de rénover le concept de développement personnel et d’aller résolument à la recherche du mieux-être! Revue de détails !
Loin d’être une pratique réservée à des gourous, le langage symbolique apporte décentrage, créativité et recul. Utilisé dans le cadre d’une méthode spécifique avec l’aide inestimable du conte, le psychoportrait symbolique, son décryptage et son interprétation, apportent des bénéfices tangibles aux personnes et aux organisations.
52 ans, une carrière de communicante et une vocation quasi ancestrale de soignante, Marie-Pierre Medouga utilise le langage symbolique & les contes pour accompagner celles et ceux qui souhaitent aller à la rencontre d’eux-mêmes. Elle conçoit des formations, de développement personnel ou de management, elle suit et coache également des personnes en individuel. Parallèlement, elle a suivi un parcours analytique durant de longues années.
« J’ai beaucoup lutté pour accepter l’idée que c’était en quelque sorte le prolongement naturel de ma personnalité et surtout une transmission indispensable à mon propre bien-être. Près de 30 ans à vrai dire. » Explique-t-elle.
30 ans, C’est en effet le temps qu’il a fallu pour concevoir, expérimenter, tester et améliorer sa méthode pour la proposer ensuite à plus grande échelle aux particuliers et aux entreprises.
« Depuis toujours, je suis fascinée par les contes : les contes et légendes de nos provinces me captivaient. Je pouvais passer des heures à écouter une tante, une mamie me raconter « des histoires à guérir » comme me disait ma nourrice. »
Cette passion ne l’a plus quittée même après des études juridiques et un début de carrière dans le marketing. Mais c’est dans le domaine de la communication et des relations médias qu’elle l’a mise à profit.
Patiemment, elle a construit sa méthode basée sur le postulat qu’il y a une corrélation étroite entre les symboles. Et que l’on pouvait en posant la bonne question de départ, évoquer une situation, en saisir toutes les méandres et même résoudre la problématique sous-jacente au travers du conte si l’on voulait bien s’en donner la peine.
Au départ, donc, c’est la curiosité qui la guide et une histoire personnelle qui fait sens dès qu’elle y associe l’étude des contes. Ensuite, il y a les innombrables lectures d’anthropologie, de sociologie, d’éthologie et les contes, toujours les contes!
La congruence symbolique pour se révéler à soi-même
Ainsi entre une baleine, un éléphant, du granit, un cèdre, une montagne en hiver, du violet, il existe une certaine congruence. Cette hypothèse qu’elle a mise au jour, elle l’a dénommée, théorie dite de la congruence symbolique.
Il y a une adéquation, un rapport entre les symboles et de ces derniers, nait un jaillissement : la congruence. Il est possible de faire des recoupements, des mises en perspectives avec ces 6 premiers symboles ou items (paysage, couleur, végétal, animal, minéral, saveur). Un 7ème item est ajouté en fonction de la question posée.
Pour parfaire le décryptage et déjouer les erreurs d’interprétation, 8 autres symboles sont utilisés. C’est l’ensemble de ces symboles qui composent le portrait chinois ou le psychoportrait symbolique®, marque a été déposée à l’INPI.
En individuel, une séance-type se déroule en trois temps :
- La réflexion sur la question
- Le questionnaire et le décryptage à chaud
- La proposition des 3 contes issus du décryptage
A l’issue de la séance, une quatrième période est mise à profit : c’est le temps pour démarrer un accompagnement, un coaching, une formation spécifique.
Ainsi pour évoquer une situation problématique, douloureuse ou non, le psychoportrait symbolique, permet en maniant les symboles et en les plaçant selon un ordre prédéfini, de déclencher et de mettre en lumière des évocations inconscientes. Cette recherche de la congruence est nécessaire. Combien de fois, face à une personne, ne nous disons-nous pas : « « c’est étrange mais je ne le sens pas » ? Comme s’il y avait une incongruité, quelque chose qui faisait saillie et qui perturbe l’apparente harmonie des choses. Chacun de nous est en mesure de ressentir, cette sensation : quelque chose n’est pas à sa place en soi ou qui nous déstabilise. Il faut alors des symboles pour le dire car les mots sont parfois insuffisants.
Le psychoportrait symbolique permet de se le projeter, sans qu’il n’y ait jugement ou dénigrement, et surtout sans violence.
En entreprise, la question qui se pose est souvent celle du projet ou de la vision stratégique ou encore du travail en équipe.
Poser la bonne question pour se projeter
Tout est dans la question de départ, que l’on travaille avec la personne. Bien sûr, la reformulation est essentielle pour bien saisir ce qu’elle souhaite. Il s’agit alors pour se projeter dans un autre univers, le temps du questionnaire qui dure environ 8 minutes.
Au fil des symboles, sans jamais intervenir dans le choix lui-même, si ce n’est pour faire préciser, on invite la personne à entrer en elle-même. C’est un jeu de rôle et une sorte de voyage méditatif. L’invitation est ludique, le regard est celui du narrateur c’est à dire de celui qui se raconte et qui se questionne ou qui évoque la situation. Ce décadrage permet à la fois de se recentrer et de s’affranchir des sensations de lourdeur, de douleur pour évoquer une situation problématique.
Séance de psychoportraits sur le thème la femme et son image – à l’initiative de MEMSI conseil en image et esthétisme de soi – juillet 2014- Deficamps® – Patricia Moerland.
Le temps, l’unité symbolique des psychoportraits
Il y a donc trois périodes dans le déroulement de la séance des psychoportraits symboliques
3 périodes, 3 temps pour déclencher une action comme dans les contes de fée.
Trois est universellement un nombre fondamental. Il exprime un ordre intellectuel et spirituel, en Dieu, dans le cosmos ou dans l’homme. Le langage populaire ne s’y est pas trompé : ne dit-on pas : « 1,2, 3 partez ! [1]«
Chaque fois que le héros, ou l’héroïne d’un conte est confronté à une difficulté, le dénouement se situera à l’issue de trois mises à l’épreuve. Et inconsciemment, on attend que les choses se dénouent, ou se déroulent comme après les trois coups de théâtre… Notre inconscient se prépare à travailler.
- Entrer dans le jeu
Le premier temps, est celui de la question. C’est au narrateur ou au voyageur, celui qui va entreprendre ce voyage symbolique qui se la pose… » Et si,… ?
Et si j’étais….. Maintenant ? Oui ! Il s’agit de prendre la dimension, d’une situation, d’un malaise, d’une problématique. En faire le tour.
Il s’agit de faire entrer la personne dans une autre dimension. Comme Alice[2] dans le conte qui accepte de changer de forme. Elle devient spectateur et narrateur, elle n’est plus tout à fait elle–même mais pas tout à fait une autre non plus. En tout cas, elle peut voir autrement. La bonne question est la clé pour obtenir les réponses les plus adéquates, comme toujours.
Ainsi, on peut poser la question de son poids dans un atelier consacré à la pose d’un anneau gastrique virtuel[3], de l’aménagement du siège social de son entreprise[4], de la réforme de ses services[5], de l’évolution de son organisation[6] mais aussi de l’histoire de son institution[7] ou tout simplement de sa propre image sous la forme d’un « qui suis-je? » ou encore quelle femme suis-je ? [8]
Celui ou celle qui se questionne est actif (ve) : non seulement il (elle) doit répondre aux questions de manière spontanée mais il (elle) doit le faire de manière sincère, avec une grande ouverture d’esprit et sans à priori.
L’audace, la sincérité et l’implication sont donc les seuls outils pour aller à la quête de ce psychoportrait symbolique.
La personne qui pose la question peut être présente ou distante (le questionnaire peut se faire par téléphone, on peut y répondre simplement par écrit). L’important est de respecter la règle du temps : moins de 10 minutes (entre 7 et 8 minutes idéalement).
Il n’y pas de bonnes ou de mauvaises réponses pas plus qu’il n’y a de bons ou de mauvais points, il faut juste répondre avec le plus de spontanéité possible.
- Recherche de la congruence symbolique
Le moment de l’interprétation des symboles et de la recherche de la congruence est important car il permet de valider, de confirmer le décryptage effectué à chaud dans un premier temps puis à froid[9].
L’interprétation se fait directement après une dizaine de minutes. Parfois, un item (symbole) complémentaire permettra de préciser un sens.
Les questions qui se posent alors au coach est de repérer, ce qui saute aux yeux, ce qui fait saillie, ce qui est incongru ou récurrent. La bienveillance, l’écoute, le tact, le doigté sont alors les armes du coach qui va relire et relier les symboles entre eux. Les critères d’interprétation sont alors donnés de manière à ce que celui (celle) qui a été questionné(e) puisse se (re)poser mentalement la question.
C’est là que se produit généralement le jaillissement, comme une fontaine ou un rai de lumière. C’est entendant que la personne perçoit et comprend ce qu’elle a dit de manière symbolique, parfois même à l’insu d’elle-même. Elle peut alors relier des faits qui ne font sens que pour elle.
« Je ne suis qu’une passeuse, qu’une courroie de transmission élaborée « explique Marie-Pierre Medouga avec humour.
« Le plus souvent d’ailleurs, je ne fais qu’effleurer, ce qui fait sens et saillie mais j’indique l’endroit, comme s’il était marqué d’une croix, pour permettre à la personne d’y revenir ou au groupe (quand il s’agit d’un travail collectif) d’y réfléchir. » Ajoute-t-elle encore.
Une étape essentielle du questionnaire symbolique est la validation. Il s’agit de valider l’expérience, de la reconnaître et de l’accepter comme faisant partie de ses ressentis.
« Réclamer le pourcentage de validation est aussi important pour moi que pour la personne qui se soumet au questionnaire. Elle indique si elle a été entendue, comprise et respectée dans ses dires et dans ses ressentis. «
Jusqu’à présent, l’interprétation n’a jamais été en deçà de 85 %, quelque que soit le type de psychoportrait symbolique. Plus de 2600 à ce jour.
Journée des bénévoles – table ronde sur la notoriété – réalisation de 110 psychoportraits symboliques avec les bénévoles et restitution en direct- Comité de la Charte – crédits photos : Comité de la Charte
Cette interprétation permet alors de proposer un choix de contes au questionné. Ce n’est pas systématique lorsqu’on se situe dans un cadre collectif mais c’est hautement recommandé et plébiscité pour les séances individuelles. Leurs occurrences permettent de proposer les contes qui contiennent les évocations symboliques du psychoportrait symbolique ®.
- Choisir son conte
Trois contes sont proposés, à la manière d’un oracle, la question initiale est posée à nouveau :
« Et si vous étiez un conte, seriez-vous plutôt…. ». Un bref résumé du conte est proposé pour ceux qui ne les connaissent pas. Ce résumé doit permettre de faire ressortir l’intrigue et la problématique principale.
Sélectionner un conte n’est jamais anodin. Le conte résonne. C’est l’outil symbolique idéal pour résoudre une problématique. Le conte a en effet une fonction spécifique. Il nous aide à cheminer, en nous. Il contient tout à la fois le problème posé et sa solution ainsi que les indices qui permettront d’avancer pour résoudre cette problématique.
Celui ou celle qui le choisit ne le fait jamais au hasard. D’abord parce que Marie-Pierre Medouga les a choisis parmi une liste de contes qui rassemble une série de problématiques tirées du décryptage à chaud réalisé auparavant.
Ensuite, parce que la personne qui se questionne est attiré (e) par la morale, le rythme et son enseignement : autrement dit parce que ce que la providence/le hasard souhaite lui dire au travers du conte, le conte parle. Il chuchote à l’oreille de celui ou celle l’a choisi.
«Un conte dont on a horreur ou qui nous fait peur sera paradoxalement tout aussi signifiant! » explique-elle. Ainsi il faut tout noter.
Au questionneur de ramasser ce que le conte a semé : les outils symboliques, les indices qui vont lui permettre de résoudre son énigme. Il s’agira ensuite de rouvrir le livre (ce conte) chaque fois qu’il en aura besoin à la manière d’un oracle.
Il y a plusieurs niveaux de compréhension du conte, à chacun de puiser parmi ces niveaux en fonction de son degré d’ouverture et de maturité psychique. Tout comme le rêve, il d’agit d’écouter, de guider mais non pas de suggérer ou de dicter. Il faut du temps pour s’approprier le conte, le faire sien et savoir y puiser quand on en a besoin.
Ensuite, Marie-Pierre Medouga peut donner des indices qui sont les outils magiques recueillis par la personne elle-même lors du psychoportrait symbolique et permettre des associations d’idées.
« Le langage symbolique fait non seulement appel à notre confiance (à la providence) mais aussi à notre conscience (collective) : il permet de vérifier, de valider, re (connaître), et de résoudre les énigmes qui nous sont proposées tout au long de notre vie. A sa manière, le conte est une manière de se lier au monde et à la partie la plus intime de nous-même mais aussi la plus merveilleuse au sens littéral du terme. Celle qui nous permet de comprendre (prendre avec soi) et d’éveiller sa conscience. Celle aussi qui nous rend acteur de notre propre vie. »
Quelques contes
Conte de Cendrillon[10] ou cultiver la lumière, la mémoire et la bienveillance.
Au-delà de la classique rivalité dans la fratrie, d’un père qui ne sait pas être présent au bon moment et ramener la paix et l’équité dans son foyer, ce conte évoque la nécessité de trouver chaussure à son pied. Autrement dit d’équilibrer les pouvoirs. Il s’agit de maîtriser la puissance, l’humilité, la bienveillance pour ramener la justice et l’équité. On y apprend également que la fidélité à soi-même (ses valeurs, son histoire) et la maîtrise du savoir ainsi que la sagesse sont les clés. Ainsi le conte nous enseigne comment trouver des alliés parmi les plus insoupçonnables et les plus humbles, à entendre à travers le noisetier ou la poupée, la voix (et voie) de l’amour qui garde, qui enseigne, qui réconforte et qui conduit, l’amour qui guérit et qui transforme.
Le petit Chaperon-rouge ou affronter ses peurs les plus secrètes
C’est le côté vif ardent, la chaleur, l’amour symbolisé par le rouge du chaperon qui attire le loup. La noirceur est toujours happée par la lumière. Le loup est cette partie instinctuelle de nous-même. Ce côté combatif et curieux qui nous incite à désobéir aux règles pour atteindre des profondeurs. Pensez donc c’est dans son ventre qu’on va être changé(e) à tout jamais. Mais auparavant que de questions il aura suscité en nous… auxquelles nous aurons envie de répondre toute notre vie ou pas ! Il nous oblige à reconnaître les parties cruelles, sombres et à nous confronter avec la connaissance…Lorsqu’on émergera de son ventre, (comme pour une césarienne) on sera plus… forte, sage ?
Il nous oblige à nous fixer des limites mais nous apprend à les dépasser… et à savoir aussi tuer ce qui nous dévore et nous fait peur. Ne pas se diluer avec le savoir de la grand-mère, apprendre et lui résister puis s’appuyer sur sa force pour se relever et trouver la parade. Ici ce se seront des pierres qui tromperont le loup, autrement dit ce que nous devons abandonner derrière nous et qui remplira la panse du loup, devenue inutile.
Maître Chat Botté : Faire confiance au génie du Chat pour rebondir quand tout semble perdu!
C’est dire à son indépendance et son courage, son sens de la stratégie et de la patience. Qui mieux que ce félin sait faire des tours pour attraper sa proie. Et il faut aussi un éclair de génie aussi pour s’en remettre à un animal alors que tout semble perdu. Ce conte nous enseigne à rechercher profondément en nous –même, la petite étincelle de malice qui va rallumer la mèche!
Il y a péril en la demeure! Il faudra bien de l’astuce pour le maîtriser.
Le félin représente notre capacité à nous sortir de bien des difficultés. Ne dit-on pas qu’il a 9 vies ?
Avec le chat comme allié interne, on affronte les difficultés avec patience et souplesse. On utilise la ruse, il peut arriver que l’on fasse le mort juste pour rebondir. Pour rétablir l’ordre et l’équilibre, affronter les ogres qui menacent notre vie intérieure, le chat sait se faire entendre et chausser ses bottes!
La femme squelette (conte inuit) : Découvrir et céder à l’énergie créatrice de l’amour
Ce conte a été mis à jour par Clarissa Pinkola Estès (conteuse américaine disciple de Jung) Comme dans tous les contes, il y a plusieurs niveaux de lecture…. Qui correspondent chacun à notre degré d’évolution et notre cheminement dans la vie. On peut y voir une sorte de belle et la bête à l’envers d’une certaine manière…
Le résumé :
La femme squelette a été précipitée du haut d’une falaise par son père car elle avait commis une faute. Devenue squelette, elle hante les fonds sous-marin. Un jour un pêcheur la ferre et la prend dans son hameçon. Il croit à une énorme et fabuleuse prise. Il n’a pas tort. Effrayé, il veut la rejeter à la mer mais les fils de sa canne à pêche sont entrelacés dans les os de la femme squelette. Le voilà qui fuit mais le squelette emmêlé le suit. En chemin, elle chipe des poissons séché car cela fait longtemps qu’elle n’en a pas mangé. Il arrive devant son igloo. Il la regarde. Il va alors changer d’attitude : remettre chaque os à sa place, la vêtir d’une fourrure et s’endormir. Durant tout ce temps, elle ne dit rien de peur qu’il ne la renvoie à l’eau. Elle l’observe, et voit une larme couler de ses yeux durant son sommeil. Elle étanche une soif inextinguible à ses yeux, cherche le cœur du pêcheur et s’en sert comme d’un tambour sur lequel elle tape. Elle chante pour se transformer et acquérir de la chair, de la peau, des cheveux, des seins,… Redevenue Femme avec tous ses attributs, elle remet le cœur à sa place et se coule dans ses bras. Désormais, ils sont un couple heureux.
C’est l’histoire de la fabuleuse puissance de l’amour, une formidable énergie créatrice. Le pêcheur a trouvé le trésor qu’il lui fallait mais il faut l’engagement des deux mais aussi le lâcher-prise pour arriver à l’heureux dénouement.
Il y a plusieurs étapes pour y arriver :
Faire face et triompher de la difficulté (ferrer la prise), l’endurance (la pêcher), la peur (ouvrir les yeux sur la véritable nature de cette prise), la laideur (le squelette), le déni (la fuite), la résignation (faire face et démêler), la confiance (s’endormir en paix) la compassion (pleurer), le lâcher prise (se laisser faire), le chant/la joie (créer, se recréer). Un amour qui se nourrira de la précédente vie sous-marine, …
Blanche-neige et les 7 nains ou la fabuleuse quête de la sagesse
Voilà un conte qui nous parle de transformation et d’évolutions mais pour ce faire il faut renoncer et faire des deuils.
Il est question de traverser tous les états psychiques. Les nains demeurent derrière les 7 montagnes d’airain : il faut donc atteindre un certain niveau de sagesse pour les trouver : il faut traverser la forêt et faire son travail dans la nuit, le froid et la solitude.
Il n’est pas étonnant que certaines personnes en deuil citent spontanément blanche-neige.
Pour atteindre la sagesse divine, outre passer les montagnes d’airain, il faut aussi mourir par trois fois… perdre le souffle, la vitalité, se purifier pour finalement atteindre une forme de connaissance (naitre avec) … et de renaissance (naitre à nouveau). Acquérir celle-ci ne se fait pas sans risque, ni sans prudence,….On peut donc y perdre la vie ou perturber le fil de la connaissance qui reste coincé, figé…. Il faut se mettre en mouvement mais différemment, en acceptant de lâcher prise et de donner les rênes à d’autres, le temps de terminer cette phase de reconstruction.
Hansel et Gretel : rompre la spirale de la famine
Un père et la marâtre poussés par la faim veulent abandonner leurs deux enfants. Ceux-ci l’ayant su déjouent le plan la première fois en retrouvant leur chemin grâce à des petits cailloux. La seconde fois, les miettes de pain sont mangées. Ils suivent un oiseau qui les conduit à une maison de sucreries. Elle appartient à une sorcière. Elle emprisonne les enfants pour les dévorer mais finalement Gretel la précipitera dans le four. Les enfants rentreront chargés de pierres précieuses pour retrouver leur père. Un canard s’offrira pour les faire traverser et ils l’utiliseront chacun leur tour. Entre-temps la marâtre est décédée.
Pour rompre la spirale de la famine (dépendance affective, psychique physique) il faut souvent aller de l’avant. On y est forcé(e) le plus souvent (et la vie use de subterfuges pour nous y obliger) à sortir du bois, affronter nos peurs et les ogres. Et là, il ne suffit pas de trouver le bon moment pour le faire, il faut avoir le courage de les tuer. En l’occurrence les précipiter dans le feu, ce qui signifie se purifier. Cela ne peut être fait sans faire preuve d’astuce et de leurre. Autrement dit, il faut arriver à trouver la force de se tromper soi-même, de trouver des subterfuges pour s’aider. Il faut beaucoup d’amour, trouver de l’aide et savoir repérer le bon véhicule et le ménager: celui qui saura nous conduire à bon port. Ici c’est un canard aussi à l’aise sur l’eau que dans l’air ou sur terre, c’est-à-dire avec les éléments et les niveaux de conscience de l’être. Autrement dit il est le parfait véhicule pour nous permettre de nous sortir d’affaire et nous transformer. Encore faut-il ne pas en abuser et prendre le temps de passer chaque étape.
L’eau de jouvence – ou comment se remettre d’un traumatisme particulièrement éprouvant
Le résumé :
Un roi a trois fils. Il est très malade. Ses fils pleurent. Un vieillard leur explique que seule l’eau de jouvence peut guérir le roi. Tous veulent aller la chercher. L’ainé tente mais il répond de manière orgueilleuse à un lutin. Il demeure prisonnier. Idem pour le second frère. Le troisième répond gentiment au lutin qui lui indique comment y parvenir et obtenir en prime une épée magique, du pain qui rassasie éternellement ainsi qu’une belle princesse à délivrer. Il implore le lutin de sauver ses frères qui s’emparent de son eau de jouvence. Ils y substituent une eau salée et le font condamner à mort. Il échappe à la mort, regagnera la confiance du Roi et épousera la princesse. On ne revit jamais ses frères.
Ce qui perd les deux frères, c’est d’abord l’appât du gain (ils veulent sauver le roi pour gagner l’héritage) et l’orgueil. Pour guérir d’un traumatisme grave, il faut donc changer d’attitude et modifier nos comportements. Si notre vie psychique est menacée, en péril mais que seul l’argent, le plaisir et confort matériel guident nos actions, nous courrons à l’échec. C’est une impasse. Le conte nous conseille au contraire d’aller en quête d’une eau de jouvence qui efface les mauvais souvenirs à condition d’être humble, à l’écoute et compatissant. Parce que le dernier frère réunit ces trois conditions, il hérite de trois outils magiques avec lesquels il verra sa quête réussir et, cerise sur le gâteau, un bonheur : l’amour partagé. L’épée, symbole de justice et de pouvoirs, le pain qui rassasie qui signifie la fin de la faim affective et de la dépendance, mais il a gardé le silence sur ses malheurs, se contentant de demeurer en silence dans la forêt. Voilà un être autonome et armé pour la vie. Il peut s’allier. Une dernière épreuve permettra de départager les frères : il n’est pas animé par l’appât du gain mais par la seule quête du bonheur qu’il partagera avec la princesse. C’est pourquoi ils seront heureux. Pour se remettre d’un traumatisme, il faut donc être humble, compatissant, à l’écoute, et surtout être animé par l’amour et non pas la revanche ou la haine. Il faut s’aimer, aimer la vie et croire aux forces positives d’où qu’elles viennent.
Voici quelques témoignages de psychothérapeutes, de professionnels de la formation ou de particuliers qui ont utilisé cette méthode.
Chantal ROLLAND Journaliste, psychothérapeute et conceptrice de Tepaseul.fr et du magazine éponyme
» Utiliser un conte pour me révéler à moi-même » ?
Voilà la proposition que m’a faite Marie Pierre Medouga, il y a plus d’un an. C’est ce qu’elle m’appelait « un portrait chinois »…. L’approche m’a paru plus ludique que cognitive, mais connaissant Marie Pierre, je me suis laissée guider par ses propos.
Après la séance, mon conte entre les mains, j’ai essayé de rassembler les pièces du puzzle relatives à ma vie… Bien que réceptive à certains passages de ce conte qui vibraient en moi, je ne comprenais pas trop les tenants et les aboutissants.
Le temps a passé. Plusieurs fois, en fonction de ce que je vivais, les paroles de Marie Pierre faisaient écho…
Et un an après, j’étais complètement conquise par cet outil que j’ai assimilé au fil des mois mais qui a eu un effet hyper libérateur et absolument efficace sur ma personnalité.
Il m’a révélée à moi-même, m’a fait comprendre mes forces et mes faiblesses et m’a permis de les appliquer correctement en fonction des moments décisifs de ma vie, autant personnels que professionnels.
Aujourd’hui, je clame haut et fort que cet outil est un outil formidable pour se connaitre et comprendre ce que l’on a tendance à vouloir ignorer ou tout ce que la vie nous a gentiment fait occulter.
Jacques Chavassieux Psychanalyste et formateur témoigne
Tout être humain évolue de façon singulière à un rythme différent, chaque étape de sa vie génère blocage, confusion, ou fulgurance. Le jour où Marie Pierre m’a proposé le portrait chinois, c’était lors d’une formation qui devait me permettre d’affiner ma plaquette d’offre de formation pour les personnels hospitaliers.
J’avais tellement animé de formations depuis 20 ans que j’avais du mal à définir mes priorités pour les années à venir. Le Psychoportrait symbolique en décalant[i], en décentrant la réflexion à l’aide de symboles choisis et signifiants, permet de verbaliser, de sortir, d’analyser des éléments que seul en autoréflexion je n’aurais pas pu sortir aussi spontanément.
Cette expérience a été révélatrice et très puissante pour moi, j’ai vraiment été réceptif à cet outil d’accouchement d’une partie de mon moi.
L’inconscient ne demande qu’à s’exprimer, nous passons notre vie à le réprimer, par convention sociale ou interdits subconscients.
Je continue à chercher, à vivre au plus près de moi, de mes envies, de mes désirs, de mon chemin, j’ai pu tester à nouveau 5 années après le portrait chinois, l’interprétation immédiate de Marie Pierre, m’a chaleureusement questionné, je reste en réflexion à propos des évocations qu’elle a réussi à sortir de moi.
Marie-Alix d P Consultante en géopolitique & relations publics
« Utiliser des contes pour se (re)découvrir ? Pour preuve qu’ « on ne convainc pas uniquement les convaincus », la sceptique que j’étais en est sortie convaincue : ça marche ! Qu’est-ce qui marche ? L’analyse pertinente qu’un choix de conte effectué en peu de temps dit de nous, de notre façon d’appréhender la vie, de faire face aux difficultés. Avec cet outil, Marie-Pierre arrive à faire mettre mots, images et perspectives à des non-dits – volontaires ou non. Toutefois, la capacité de rester en mouvement, de ne pas résumer sa vie actuelle et à venir à un seul conte, voilà un autre défi pleinement relevé par cet outil et sa chaleureuse créatrice ».
Le psychoportrait symbolique ® est une méthode qui ne se conçoit qu’avec la liberté, la patience et la confiance. C’est pourquoi, elle émeut au sens de mouvoir et permet de modifier les points de vues. Les bénéfices en sont multiples. De ce décentrage naît la lumière, la prise de conscience des potentialités et la capacité à résoudre des questions complexes. Pour l’aventure personnelle, tout comme pour une organisation, c’est un atout inestimable que de mettre l’intelligence du symbolique en action et en soi.
Pour en savoir davantage : 06 22 78 71 38 –portrait-chinois@mp-c.eu
www.psychoportrait-symbolique.com (entreprises) www.portrait-chinois.fr (particulier).
Les séances peuvent se dérouler en cabinet ou à l’extérieur, à distance par skype, par téléphone.
Une séance (psychoportrait symbolique et conte) : 70 euros – 50 minutes
Accompagnement personnalisé, coaching – entretiens thérapeutiques
4 séances : 280 € – Accompagnement moyenne durée et longue durée : une séance de diagnostic offerte – 10 séances : 600 €
Tarifs préférentiels pour les lecteurs de Tepaseul avec le code : TEPASEUL0415
Dans le cadre de ses réflexions sur la méthode, Marie-Pierre Medouga a rencontré plusieurs professionnels dont les démarches centrées sur le ludique ou le symbolique favorisaient une meilleure écoute. Ces professionnels ont parfois intégré sa méthode dans leur démarche.
Les psychoportraits symboliques ® se marient parfaitement bien avec la Sophrologie ludique. Relaxologue et sophrologue diplômée, Bénédicte CIRBA ne conçoit pas son métier de thérapeute sans la créativité, le ludique et l’art qui émaillent son activité.
C’est une femme pétillante et charismatique qui vous emmène par ce biais à rester ancré dans l’ici et le maintenant.
Souriante et dynamique, elle sait tout autant vous insuffler le calme et la sérénité.
Rassurante, elle a banni la performance et privilégie la détente et le lâcher prise.
Apporter plus de détente, de bien-être, développer sa confiance en soi, gérer les conflits intrafamiliaux, optimiser sa concentration, favoriser sa créativité sont autant d’objectifs qu’elle permet d’atteindre.
Toutes les activités créatives sont mises à profit afin de permettre une meilleure connaissance de soi, de se faire plaisir et de vivre le moment présent
De son passé d’agent du tourisme, elle a gardé cette fabuleuse capacité à vous faire voyager. Elle vous propose différentes destinations, des passeports vers des séances personnalisées.
Sa spécificité ? Les séances en duo qui vont permettre un meilleur dialogue.
Duo en couple, entre parents et enfants, entre frères et sœurs, ente amis, le duo et le travail sur l’altérité, est une grande réussite de Bénédicte CIRBA
Séance individuelle :
Adulte : 50 € l’heure – enfant/ados/jeunes : 30 € 50 min – Séance duo (couple, parent/enfant/ado) : 40 € par personne
Séance groupe : 1 séance tous les 15 jours
Adulte : 25 € par pers (durée de la séance 1h15) – Parent/enfant : 20 € par personne – enfant: 15 € par enfant – Forfaits pour 3 à 5 séances achetées.
Esthétisme de soi D’un « prêt à porter » à « un prêt à tout « Les ateliers de Liliane Gonzalez
« Je regardais ce matin la dernière vidéo de DOVE où une actrice apprend des répliques Elle semble hésiter à les dire. Elles sont issues de carnets de corps, de réflexions quotidiennes de femmes ; ce qu’elles se disent tous les jours en se regardant… j’ai un grand buste, petites jambes, j’ai les bras qui pendent… » Explique-t-elle
« Seulement 8% des femmes françaises ont confiance en leur beauté et uniquement 3% se sentent vraiment belle. Dans cette vidéo, les femmes sélectionnées dans la rue ont eu pour mission de noter tous les commentaires qu’elles se font au quotidien sur leur apparence.
Ces pensées ont été rejouées quelques jours plus tard par 2 comédiennes dans un café à quelques pas des jeunes femmes concernées par le sondage. Les yeux écarquillées, elles réalisent la violence des commentaires qu’elles s’imposent tous les jours.
Se dire des vérités ? Est-ce une violence ? Difficile à entendre, facile à se dire. Et pourquoi pas ?
« Ce n’est pas le fait d’avoir l’œil éclairé sur soi et oser se dire ses quatre vérités qui est le plus agressif mais bien, et surtout, se cacher, ne pas voir ses beautés. » affirme-t-elle
Depuis plusieurs années, elle reçoit des femmes qui souhaiteraient être autre, ou ce qu’elles rêveraient être, enfin avouent-elles, être belles et bien avec elles-mêmes.
« Se regarder est une première étape et allons y soutenons nos propres critiques acerbes de ce que je vois, je pense de moi-même et surtout aussi ce que me disait ma mère… encore une femme à porter ses valises générationnelles de regards. Qu’est ce qui est de nous ? Combien de femmes portons-nous? » Demande-t-elle
Souvent nous nous décrivons au premier abord que par notre revers oubliant notre apparence plaisante en accentuant généralement un ou des défauts qu’on ne distingue pas.
A nous de choisir, la médaille ou le revers ?
Les ateliers de l’esthétisme de soi sont ce premier exercice : regarder l’endroit de la médaille, observer sa médaille et tendre vers une face plus attractive.
Mais comment ? En prenant soin de son revers, accueillir les contraintes de son propre corps et de son corps social, et surtout rêvez.
A chaque instant de nos jours de nos nuits, une femme se réveille, se révèle en nous.
Les Psychoportraits Symboliques de Marie Pierre Medouga sont une aide précieuse pour oser se dire, s’avouer sans se faire violence. C’est pourquoi je les ai intégrés dans ces ateliers pour permettre à ces femmes de s’entendre symboliquement.
Les ateliers de l’esthétisme de soi, avec leurs deux volets Morphos’me, et Color’me, indissociables dans la construction, sont une première ébauche sur le chemin vers soi, de sa propre histoire, des images de soi, singulière et plurielle à la fois.
Ils se font sans violence, même s’ils secouent un peu nos émois.
Liliane Gonzalez est Styliste & designer textile. Ses ateliers se déroulent en groupe ou en solo. Plus de détails ? 06 17 76 52 83 – enlace me – www enlaceme-paris.com
Ateliers : 204 euros / 5 personnes maximum – individuel : 120 euros/séance
Et pour en savoir davantage : sur internet et dans les librairies
Grimm : http://touslescontes.com/biblio/auteur.php?iDauteur=1
Les mille et une nuits : http://touslescontes.com/biblio/recueils2.php?contesrecueils=1
Les contes normands : http://www.la-piterne.fr/auteurs/bascan-louis/bascan-legendes-normandes/
Femmes qui courent avec les loups : Clarissa Pinkola Estes – le livre de poche
Grimm : Hansel & Gretel et autres contes – Gallimard
Marie-Louise Von Franz : l’interprétation des contes de fées – Albin Michel
La force du symbolique : Luc Bigé éditions Dervy
Vivre la magie des contes – Edouard Brasey et Jean Pascal Debailleul éditions Albin Michel
[1] En savoir plus sur le chiffre trois ? http://esotcelt.unblog.fr/symbolisme-et-chiffre-le-trois/
[2] Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll
[3] La méthode Chataigner 2014
[4] Auscultation des Top managers de TEVA (octobre 2012) ou du Comité directeur de Leroy Merlin (2012)
[5] Services généraux de la SNCF – séminaire des chefs de services (2012)
[6] Semaine de la Solidarité internationale (2013)
[7] Et si le Comité de la Charte était – journée des bénévoles – octobre 2014
[8] L’équipe dirigeante de la CFTC (2012) et atelier Deficamps de Diversitelles (2014)
[9] Pour les entreprises, un second temps se fait avec la réalisation des tags en fonction des mots clés de et leurs occurrences
[10] Il y a de nombreux dérivés, le conte de Perrault : Culcendron mais également le conte russe Vassilia
[i] La méthode a été déposée sous ce nom en 2012 sous le nom de psychoportrait symbolique.